Vous préparez un voyage en Namibie et vous vous demandez que
faire et que voir en Namibie ? Le guide touristique KuangUkuangu vous
propose des conseils pour bien préparer votre séjour et profiter au mieux de
votre voyage en Namibie !
Prêt pour partir à la découverte de la Nambie ? Sur notre site, retrouvez toutes les informtions nécessaires :
État parmi les moins peuplés au monde (1,5 hab/km²),
possédant des frontières communes avec l'Angola, la Zambie, le Zimbabwe, le
Botswana et l 'Afrique du Sud. Il s'agit d'un des pays les plus magiques à
visiter de la planète. Sa richesse géologique, sa diversité, ses paysages hors
du temps en font une destination inclassable. Son charme est aussi dans la
mixité de ses cultures africaine, hollandaise, anglaise, germanique.
Les amoureux d'une
nature sauvage apprécieront plus que tout la Namibie. Le pays est magique à
plus d'un titre, mais surtout grâce à la préservation de la faune, de la flore
et même de zones entières tel le Namib Naukluft Park ou la région de
Sossusvlei.
Indépendante depuis
1990, la Namibie est une démocratie ouverte aux échanges internationaux, elle
bénéficie de bonnes infrastructures héritées de la période coloniale.
La population
comprend douze ethnies différentes, dont les Bushmen, Nama, Himba, Herrero,
Ovambo et Afrikaners.
Avec vingt parcs nationaux et réserves, la Namibie fait figure d'exemple en
matière de sauvegarde de la nature. La préservation de l'environnement et de la
vie sauvage est d'ailleurs inscrite dans la constitution.
En plus, 27% du territoire demeure à l'état sauvage. Ce sont des parties du
Damaraland, du Kaokoland, du Kavango et du Bushmanland; ces espaces très
fragiles sont protégés par une réglementation très stricte.
Tous ces éléments font de la Namibie le paradis des amoureux des grands espaces naturels.
Cette vidéo du guide de voyage en ligne tourismorama vous montre un avant goût de ce que vous allez découvrir lors d'un voyage en Namibie.
Le désert du Namib, le plus vieux du monde, est parsemé de
gorges et de canyons, dont le Sesriem et le Kuiseb. Les couleurs des dunes,
surtout au coucher et au lever du soleil, l'harmonie des lieux et surtout leur
caractère unique en font un must pour ceux qui veulent découvrir la Namibie. Le
sable rouge est probablement venu du Kalahari il y a 3 à 5 millions d'années.
Emporté par le fleuve Orange jusqu'à la mer, il a été transporté vers le nord
par le courant de Benguela, puis déposé sur la côte. Au fil du temps, les dunes
du Namib ont été sculptées par le vent, créant des silhouettes étranges et
complexes. Ce paysage apparemment aride est le siège d'un écosystème complexe
vivant grâce à l'humidité provoquée par les précieuses brumes venues de
l'Atlantique.
La NamibRand Nature Reserve et ses dunes de Sossusvlei consitue
la quatrième plus grande réserve privée du monde. A l'origine occupé par des
fermes, ce vaste territoire à la flore très riche et à la faune diversifiée, a
été constitué par la volonté d'un grand propriétaire d'en faire un territoire
protégé.
Passez également par Sossusvlei, ancienne zone diamantaire
ouverte au public depuis 20 ans, région centrale de la « mer de dunes » avec
une hauteur pouvant atteindre 300 m, des couleurs phénoménales plus riches et
subtiles que n'importe quelle palette d'artiste. Un sable pur de quartz donne
aux dunes une belle couleur rouge.
L'accès se fait par Sesriem puis par une route de 64 km.
Nous vous conseillons de quitter KuanguKuangu très tôt le matin, pour pouvoir
escalader les dunes au lever du soleil. Un lac asséché (Deadvlei) sauf après
des pluies exceptionnelles vient compléter la magie des lieux, tandis qu'en
arrière plan le désert est prolongé par les montagnes du Naukluft. Un conseil:
le survol en ballon du désert pour une vue plongeante sur les dunes (1/2
journée).
Distantes de 30 kilomètres, ces deux villes littorales se
partagent bien les rôles, Swakop la station balnéaire au style germanique,
Walvis Bay principal port du pays où dominent les activités de pêche et
d'import export. Plantée dans un incroyable décor de dunes plongeant
directement dans l'océan, ces villes offrent des multitudes d'activités, pêche
au gros, quad sur les dunes, croisière en bateau, rencontre avec les colonies
d'Otaries et écoles de dauphin, découverte de la Welwitchia Mirabilis dans les
décors de la vallée de la lune...
Station balnéaire majeure du pays, Swakopmund tire la plus
grande partie de son héritage de l'époque bismarckienne.
Ses bâtiments aux façades coloniales (Hohenzollern-Haus,
Woermann Haus, etc), sans oublier sa légendaire gare transformée en hôtel
casino de luxe au nom de la ville.
Elle permet aussi de belles excursions: Sandwich Harbour,
Welwitschia Drive qui donne l'occasion d'observer la « plante millénaire », les
exploitations de sel à 8 km au Nord de Swakopmund -sur la route C34-, les
vallées sculptées par la Swakop rivière formant « Moon Valley », ou encore les
excursions vers le Nord, dont Cape Cross, réserve d'otaries.
Alors que l'on s'approche de l'océan, on perçoit soudain une
énorme masse noire et mouvante sur le rivage, puis un vacarme de grognements et
de cris rauques. Une forte odeur saisit sur l'instant mais s'oublie assez vite.
Bientôt s'étale, à perte de vue, la colonie des 80 000 otaries de Cape Cross.
En janvier, les mâles sont peu nombreux. A la recherche de
nourriture dans l'océan, ils abandonnent momentanément sur le sable les
femelles et leurs bébés. Ils ont environ un mois, tous nés en décembre, petites
boules de poils noirs, les yeux un peu fermés, miaulant pour appeler leur mère
partie pêcher. Gesticulant, grimpant l'un sur l'autre dans le brouillard de
leur regard, ils sont tout simplement craquants ! Des otaries, il y en a
partout, l'océan argenté est piqueté de leurs têtes noires, le sable est
couvert de ces longs corps bruns, moustaches dressées et petit œil vif. Ici,
somnole un grand mâle, énorme et majestueux, le cou recouvert d'une épaisse fourrure.
Là, une femelle donne la tétée à un goulu qui ferme les yeux de plaisir... Une
autre s'en va, suscitant mille appels. Une troisième retrouve, avec force
démonstration son petit, délaissé quelques temps pour une pêche miraculeuse…
Exit les images des documentaires animaliers qui peuplaient vos esprits: cette
fois, vous aurez la sensation d'avoir « traversé l'écran » !
A Cape cross, sous les tropiques, la présence d'otaries
semblent vraiment déplacée ; en fait, cette côte est baignée par les courants
froids du Benguela venant de l'Antarctique.
Elle doit son nom aux très nombreux navires venus s'échouer
le long de cette côte dangereuse.
Un parc longeant la côte sur plus de 200 km a été créé. Le
microclimat très particulier qui y règne, avec un fort brouillard de juin à
septembre, occasionne des températures plus basses et une forte humidité
favorable à une flore particulière. On peut passer une nuit à Terrace Bay ou
Torra Bay. Il est également possible de parcourir la zone au cours de trekking
en groupes.
La Skeleton Coast, qui commence au sud de la rivière Orange,
inclut toute la côte namibienne et continue le long de la rivière Kunene, jusqu'à
200 km en Angola. Elle fait partie du désert de Namibie. La côte et le désert
de Namibie constituent une aire peu peuplée avec des paysages, des animaux et
des plantes divers qui varient d'une région à l'autre.
La vraie nature de la Skeleton Coast est née sur le littoral
par la proportion importante d'épaves de bateaux relativement intacts qui se
trouvent le long de la côte sud. Des zones rocheuses à certains endroits comme
la Spencer Bay présentent un contraste magnifique avec les dunes. Phoques, oiseaux,
chacals et hyènes brunes sont les seuls habitants de cette zone.
En direction de Swakopmund, ce canyon spectaculaire est
situé sur la route de Gamsberg.
La majeure partie de l'année, l'éphémère Kuiseb se résume à
un large lit de rivière sablonneux. Il lui arrive de couler deux ou trois
semaines par an, mais il n'atteint jamais la mer.
Le massif du Naukluft, au nord de Sesriem, est une imposante
barrière naturelle et une zone de nature sauvage avec d'impressionnantes
gorges. Initialement ouvert sous le nom de Mountain Zebra, il a ensuite été
fusionné avec le parc. Zone protégée depuis 1964, la section Naukluft du
Namib-Naukluft Park s'étend sur un plateau aux gorges escarpées et surplombe
les vastes plaines qui rencontrent les dunes le long de la côte atlantique. Des
sommets de plus de 2000 mètres s'élèvent des étendues de sable blanc et rose.
Au fil des siècles, la faune et la flore ont suivi une
adaptation spécifique générant les formes les plus étonnantes de survie face à
l'hostilité du désert. Trois rivières millénaires prennent leur source dans les
montagnes Naukluft: le Tsondab au nord, les Tsams à l'ouest et le Tsauchab au
sud. Ils sont généralement secs en dehors des périodes de fortes pluies. Ces
rivières ont creusé de grands canyons pénétrant profondément dans les
formations dolomitiques et ont ainsi permis la survie d'une riche végétation
désertique. Ces quelques rivières ont formé de petits bassins dans lesquels il
est possible de se baigner.
Les oasis vertes au fond des ravins sont le refuge d'une
faune variée: zèbres de Hartmann (des montagnes), springboks, lièvres, babouins
viennent étancher leur soif. Les guépards, les léopards et les hyènes habitent
également ces montagnes.
C'est une zone privilégiée pour les itinéraires de trekking
et 4x4. Le trek de 8 jours couvre 120 km de nature vierge sur des sols très
différents. Le point le plus bas est à 1250m et le sommet à 1950m.Seuls les
campeurs dormant sur place peuvent être hébergés au Naukluft Administration
Complex. De l'eau, du bois pour le feu et des douches sont à votre disposition.
La réservation est indispensable et doit être faite à l'avance.
Emergeant au cœur d'une grande plaine désertique, le
Namaqualand, qui s'étend jusqu'en Afrique du Sud, le Fish River Canyon est un
canyon unique par sa taille (le deuxième au monde, après le Colorado) et son
environnement.
Sa taille est impressionnante dans ses maximums à la fois en
longueur (160 km), en profondeur (550 m) et en largeur (27 km). Comme toutes
les beautés géologiques naturelles, il est difficile de décrire le canyon.
L'érosion, les mouvements géologiques et les fractures ont généré ces incisions
dans la croûte terrestre. C'est certainement un endroit magique, surtout au
coucher du soleil.
La rivière Fish serpente le long du fond du canyon
principalement de janvier à avril. Les autres mois, ce n'est qu'une fine ligne
en arrière-plan du paysage avec quelques bassins de rétention d'eau. L'ensemble
du canyon et ses rives environnantes ont été déclarés parc national aussi loin
au sud que la petite ville thermale d'Ai-Ais.
L'entrée se fait par le nord, à Hobas, puis après 10 km, une
route panoramique d'environ 60 km permet de suivre le canyon, sa partie
centrale étant la plus spectaculaire. La température varie considérablement
(entre 8/10 ° en juillet et 35/40 ° en octobre / décembre, pour une moyenne de
20/25 ° en hiver). Une journée de randonnée dans le canyon est possible depuis Sulphur
Spring.
D'autre part, un magnifique trek de 85 km relie Hobas au
nord du Canyon aux sources chaudes de Ais Ais à la sortie sud. L'inscription au
bureau du Namibia Wildlife Resorts Ltd à Windhoek ainsi que la présentation
d'un certificat médical d'aptitude à la marche sont obligatoires. Le Hobas Camp
est le point de départ pour la randonnée du Fish River Canyon. On y fait
également étape lorsque l'on se rend au principal "Viewpoint" qui
offre un panorama incomparable sur la "Teufelsecke". Comme il est
obligatoire de donner des informations et de déposer un certificat de bonne
santé, il est conseillé de s'y rendre la veille du départ.
Isolé, sur une côte désertique battu par les vents, Lüderitz
surprend le visiteur. Il semble ici que le temps se soit arrêté. Ses plages
désertes sont le territoire des colonies de flamands, manchots et otaries.
D'abord utilisé comme comptoir par les navires sur la route du Cap, c'est la
découverte des diamants de Kolmanskop (ancienne ville minière, devenue ville
fantôme) qui apportera le développement et la prospérité à ce petit port de
pêche qui abrite aujourd'hui une flottille de bateaux de pêche à la langouste.
Avec ses 23 200 km², Etosha
est l'une des plus grandes réserves naturelles du monde.
Au cœur du parc, le
"Pan", un ancien lac asséché, se remplit pendant la saison des pluies
et attire une faune impressionnante que l'on peut observer de très près :
springboks, oryx, koudous, zèbres, girafes, lions, guépards, léopards, hyènes,
éléphants, impalas, varans, rhinocéros, etc. La température peut atteindre 32°C
avec des soirées fraîches, surtout en août, au milieu de la saison sèche qui
sera favorable à l'observation des animaux.
Cet ancien "homeland" offre un intérêt exceptionnel
pour : sa géologie (impressionnants plateaux de granit rouge, lits de rivières
asséchés, coulées de basalte...) ; la richesse de sa faune (girafes, oryx,
springboks, zèbres des montagnes...) on y trouve les derniers rhinocéros noirs
d'Afrique en liberté, les fameux éléphants du désert ; sa végétation
(différentes euphorbes, aloes, de nombreuses variétés d'acacias...) et son
histoire (gravures et peintures rupestres bushmen).
Il est habité par l'ethnie des Damara, peuple d'éleveurs qui
ont donné leur nom à cette région.
Les principaux sites sont :
Véritable bastion sauvage à l'extrémité Nord-Ouest de la
Namibie, les montagnes du Kaokoland abritent les Himbas, peuple de pasteurs
nomades vivant encore selon un mode de vie ancestral. L'isolement de ces
montagnes les a pendant longtemps protégés de l'influence de la civilisation
occidentale. Avec ses lits de rivières où l'on trouve une faune exceptionnelle
(éléphants du désert, oryx, springboks, girafes et zèbres des montagnes), le
Kaokoland s'inscrit dans la continuité du Damaraland.
Une autre merveille de la nature : le lac Otjikoto à 24 km
au nord-ouest de Tsumeb.
Découvrez ensuite la météorite Hoba, la plus grosse
météorite jamais trouvée sur Terre (elle pèse 80 tonnes et date de 80 000 ans).
Les nationales goudronnées de Namibie sont en excellent état
(limite de vitesse : 120 km/h).
Les routes non goudronnées (sable et cailloux) le sont
aussi, mais il est expressément recommandé de conduire très prudemment. (limite
de vitesse : 50 - 80 km/h).
Attention ! En Namibie, on conduit à gauche. Il faut prendre garde aux animaux sauvages qui se trouvent sur les routes, surtout au crépuscule! Il est conseillé de toujours emporter suffisamment d'eau et d'essence en réserve.
Eté : UTC+2 heures (du 1er dimanche de septembre au 1er
dimanche d'avril suivant),
Hiver : UTC+1 heure (du 1er dimanche d'avril jusqu'au 1er
dimanche de septembre)
Ils fonctionnent sur la quasi-totalité du territoire
namibien, y compris dans les zones désertiques et le massif du Naukluft. La
réception est parfaite à KuanguKuangu.
Aucune vaccination spécifique n'est exigée pour séjourner en
Namibie. L'eau du robinet est toujours potable à KuanguKuangu.
Seul l'extrême nord de la Namibie (Ovambo et Caprivi) est
touché par le paludisme, de novembre à juin.